Sur le moyen unique, ci-après annexé :
Attendu que la cour d'appel qui, sans inverser la charge de la preuve, a souverainement retenu, par motifs propres et adoptés, que la réouverture fictive de la boutique de Mme Reda n'était qu'une manoeuvre destinée à entraîner le paiement d'une indemnité d'éviction, a légalement justifié sa décision ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ; -d! Condamne Mme Reda, envers M. Vetu, aux dépens et aux frais d'exécution du présent arrêt ;
Ainsi fait et jugé par la Cour de Cassation, Troisième chambre civile, et prononcé par M. le président en son audience publique du seize janvier mil neuf cent quatre vingt onze.