Décisions
CA Colmar, ch. 1 a, 9 octobre 2024, n° 23/04227
COLMAR
Arrêt
Autre
MINUTE N° 461/24
Copie à
- Me Anne CROVISIER
- Me Raphaël REINS
Le 09.10.2024
Le Greffier
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
COUR D'APPEL DE COLMAR
PREMIERE CHAMBRE CIVILE - SECTION A
ARRET DU 09 Octobre 2024
Numéro d'inscription au répertoire général : 1 A N° RG 23/04227 - N° Portalis DBVW-V-B7H-IGEO
Décision déférée à la Cour : 13 Mars 2019 par le Juge des loyers commerciaux du Tribunal de Grande Instance de STRASBOURG
APPELANTE - INTIMEE INCIDEMMENT :
S.A.R.L. DG URBANS
prise en la personne de son représentant légal
[Adresse 1]
[Localité 4]
Représentée par Me Anne CROVISIER, avocat à la Cour
INTIME - APPELANT INCIDEMMENT :
Monsieur [T] [L]
[Adresse 2]
[Localité 3]
Représenté par Me Raphaël REINS, avocat à la Cour
COMPOSITION DE LA COUR :
En application des dispositions de l'article 805 du Code de procédure civile, l'affaire a été débattue le 02 Octobre 2024, en audience publique, les parties ne s'y étant pas opposées, devant M. WALGENWITZ, Président de chambre.
Ce magistrat a rendu compte des plaidoiries dans le délibéré de la Cour, composée de :
M. WALGENWITZ, Président de chambre
M. ROUBLOT, Conseiller
Mme RHODE, Conseillère
qui en ont délibéré.
Greffier, lors des débats : Mme VELLAINE
ARRET :
- Contradictoire
- prononcé publiquement par mise à disposition de l'arrêt au greffe de la Cour, les parties en ayant été préalablement avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article 450 du Code de Procédure Civile.
- signé par M. Franck WALGENWITZ, président et Mme Régine VELLAINE, greffière, à laquelle la minute de la décision a été remise par le magistrat signataire.
La SARL DG URBANS a pris à bail commercial, à la suite de la liquidation judiciaire de la SA MADEO EXPLOITATION, locataire initial, des locaux dépendant d'un immeuble dénommé 'RESIDENCE L'ARGENTORA ' situé à [Localité 5] pour une durée de 11 années, commençant à courir le 8 décembre 2005 contre paiement d'un loyer initial annuel de 24 311 euros HT/HC.
Selon ordonnance du juge-commissaire de la procédure de liquidation judiciaire, le fonds de commerce de la société MADEO a été judiciairement cédé à la SA DOCTE. GESTIO avec faculté de substitution au profit de la SARL DG URBANS.
Les locaux appartiennent à M. [T] [L].
Selon acte en date du 2 juin 2017 et dûment autorisée à cet effet, la société DG URBANS a fait assigner le propriétaire précité devant le juge des loyers commerciaux du Tribunal de grande instance de STRASBOURG.
La société DG URBANS sollicitait notamment la révision du loyer.
Par jugement du 13 mars 2019, le juge des loyers commerciaux du Tribunal de grande instance de STRASBOURG a rejeté l'exception de nullité de procédure soulevée par M. [L], a dit que la juridiction de céans a été régulièrement saisie par la société DG URBANS, a déclaré irrecevable comme prescrite la demande formée par la société DG URBANS contre M. [L], a condamné la société DG URBANS aux entiers dépens de l'instance, a condamné la société DG URBANS à payer à M. [L] la somme de 500 euros en application de l'article 700 du CPC et a ordonné l'exécution provisoire du présent jugement.
Par déclaration faite au greffe le 28 mai 2019, la société DG URBANS a interjeté appel de cette décision.
Par déclaration faite au greffe le 17 juillet 2019, M. [L] s'est constitué intimé.
L'ordonnance de clôture est intervenue le 09 juin 2021.
Par arrêt rendu le 20 décembre 2021, auquel il sera renvoyé pour le surplus de l'exposé des faits et de la procédure, la cour de céans a :
Vu les conclusions communes des parties en date du 07 décembre 2021,
Ordonné le retrait de cette affaire du rôle de la Cour d'Appel.
Par déclaration de saisine transmise par voie électronique le 27 novembre 2023, la SARL DG URBANS a sollicité la reprise d'instance.
Par ordonnance rendue le 19 janvier 2024, le président de chambre a fixé l'affaire à l'audience de plaidoirie du 2 octobre 2024,
Par requête en date du 12 septembre 2024, la SARL DG URBANS demande à la cour d'ordonner l'interruption de la procédure suite au jugement rendu le 6 juin 2024 par le tribunal de commerce de Bobigny ayant ouvert une procédure de redressement judiciaire à son égard.
L'affaire a été appelée à l'audience du 2 octobre 2024,
Vu les articles L 622-21 et L 622-22 du code de commerce, 369 et 803 du code de procédure civile,
L'ordonnance de clôture ne peut être révoquée que s'il se révèle une cause grave depuis qu'elle a été rendue ;
L'appelante fait l'objet d'une procédure collective ouverte en application des dispositions des articles L 621-1 et suivants du code de commerce ;
Il convient, dès lors, d'ordonner la révocation de l'ordonnance de clôture et l'interruption de l'instance pour permettre la mise en cause des organes de la procédure.
P A R C E S M O T I F S
La Cour,
Ordonne la révocation de l'ordonnance de clôture,
Déclare l'instance interrompue.
Dit qu'elle sera reprise après intervention des organes de la procédure de redressement judiciaire ouverte à l'égard de la SARL DG URBANS.
Impartit à l'appelante un délai jusqu'au 10 décembre 2024 pour reprendre l'instance.
Dit que passé ce délai, et sauf prorogation à la demande expresse de l'une des parties, l'affaire sera radiée d'office.
Renvoie l'affaire à l'audience de mise en état du :
Vendredi 13 décembre 2024 à 9 heures 00 - salle 31
La Greffière Le Président
Copie à
- Me Anne CROVISIER
- Me Raphaël REINS
Le 09.10.2024
Le Greffier
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
COUR D'APPEL DE COLMAR
PREMIERE CHAMBRE CIVILE - SECTION A
ARRET DU 09 Octobre 2024
Numéro d'inscription au répertoire général : 1 A N° RG 23/04227 - N° Portalis DBVW-V-B7H-IGEO
Décision déférée à la Cour : 13 Mars 2019 par le Juge des loyers commerciaux du Tribunal de Grande Instance de STRASBOURG
APPELANTE - INTIMEE INCIDEMMENT :
S.A.R.L. DG URBANS
prise en la personne de son représentant légal
[Adresse 1]
[Localité 4]
Représentée par Me Anne CROVISIER, avocat à la Cour
INTIME - APPELANT INCIDEMMENT :
Monsieur [T] [L]
[Adresse 2]
[Localité 3]
Représenté par Me Raphaël REINS, avocat à la Cour
COMPOSITION DE LA COUR :
En application des dispositions de l'article 805 du Code de procédure civile, l'affaire a été débattue le 02 Octobre 2024, en audience publique, les parties ne s'y étant pas opposées, devant M. WALGENWITZ, Président de chambre.
Ce magistrat a rendu compte des plaidoiries dans le délibéré de la Cour, composée de :
M. WALGENWITZ, Président de chambre
M. ROUBLOT, Conseiller
Mme RHODE, Conseillère
qui en ont délibéré.
Greffier, lors des débats : Mme VELLAINE
ARRET :
- Contradictoire
- prononcé publiquement par mise à disposition de l'arrêt au greffe de la Cour, les parties en ayant été préalablement avisées dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l'article 450 du Code de Procédure Civile.
- signé par M. Franck WALGENWITZ, président et Mme Régine VELLAINE, greffière, à laquelle la minute de la décision a été remise par le magistrat signataire.
La SARL DG URBANS a pris à bail commercial, à la suite de la liquidation judiciaire de la SA MADEO EXPLOITATION, locataire initial, des locaux dépendant d'un immeuble dénommé 'RESIDENCE L'ARGENTORA ' situé à [Localité 5] pour une durée de 11 années, commençant à courir le 8 décembre 2005 contre paiement d'un loyer initial annuel de 24 311 euros HT/HC.
Selon ordonnance du juge-commissaire de la procédure de liquidation judiciaire, le fonds de commerce de la société MADEO a été judiciairement cédé à la SA DOCTE. GESTIO avec faculté de substitution au profit de la SARL DG URBANS.
Les locaux appartiennent à M. [T] [L].
Selon acte en date du 2 juin 2017 et dûment autorisée à cet effet, la société DG URBANS a fait assigner le propriétaire précité devant le juge des loyers commerciaux du Tribunal de grande instance de STRASBOURG.
La société DG URBANS sollicitait notamment la révision du loyer.
Par jugement du 13 mars 2019, le juge des loyers commerciaux du Tribunal de grande instance de STRASBOURG a rejeté l'exception de nullité de procédure soulevée par M. [L], a dit que la juridiction de céans a été régulièrement saisie par la société DG URBANS, a déclaré irrecevable comme prescrite la demande formée par la société DG URBANS contre M. [L], a condamné la société DG URBANS aux entiers dépens de l'instance, a condamné la société DG URBANS à payer à M. [L] la somme de 500 euros en application de l'article 700 du CPC et a ordonné l'exécution provisoire du présent jugement.
Par déclaration faite au greffe le 28 mai 2019, la société DG URBANS a interjeté appel de cette décision.
Par déclaration faite au greffe le 17 juillet 2019, M. [L] s'est constitué intimé.
L'ordonnance de clôture est intervenue le 09 juin 2021.
Par arrêt rendu le 20 décembre 2021, auquel il sera renvoyé pour le surplus de l'exposé des faits et de la procédure, la cour de céans a :
Vu les conclusions communes des parties en date du 07 décembre 2021,
Ordonné le retrait de cette affaire du rôle de la Cour d'Appel.
Par déclaration de saisine transmise par voie électronique le 27 novembre 2023, la SARL DG URBANS a sollicité la reprise d'instance.
Par ordonnance rendue le 19 janvier 2024, le président de chambre a fixé l'affaire à l'audience de plaidoirie du 2 octobre 2024,
Par requête en date du 12 septembre 2024, la SARL DG URBANS demande à la cour d'ordonner l'interruption de la procédure suite au jugement rendu le 6 juin 2024 par le tribunal de commerce de Bobigny ayant ouvert une procédure de redressement judiciaire à son égard.
L'affaire a été appelée à l'audience du 2 octobre 2024,
Vu les articles L 622-21 et L 622-22 du code de commerce, 369 et 803 du code de procédure civile,
L'ordonnance de clôture ne peut être révoquée que s'il se révèle une cause grave depuis qu'elle a été rendue ;
L'appelante fait l'objet d'une procédure collective ouverte en application des dispositions des articles L 621-1 et suivants du code de commerce ;
Il convient, dès lors, d'ordonner la révocation de l'ordonnance de clôture et l'interruption de l'instance pour permettre la mise en cause des organes de la procédure.
P A R C E S M O T I F S
La Cour,
Ordonne la révocation de l'ordonnance de clôture,
Déclare l'instance interrompue.
Dit qu'elle sera reprise après intervention des organes de la procédure de redressement judiciaire ouverte à l'égard de la SARL DG URBANS.
Impartit à l'appelante un délai jusqu'au 10 décembre 2024 pour reprendre l'instance.
Dit que passé ce délai, et sauf prorogation à la demande expresse de l'une des parties, l'affaire sera radiée d'office.
Renvoie l'affaire à l'audience de mise en état du :
Vendredi 13 décembre 2024 à 9 heures 00 - salle 31
La Greffière Le Président