Attendu qu'ayant relevé, que Mme X... versait aux débats un procès-verbal de constat des lieux inoccupés, daté du 20 avril 1999, et ayant retenu que M. et Mme Y... n'établissaient nullement avoir quitté l'appartement au mois de septembre 1998, ni avoir rendu les clefs à cette date à l'agence chargée de gérer l'appartement de Mme X..., la cour d'appel a pu en déduire, sans inverser la charge de la preuve, que les consorts Y... seraient tenus au paiement des loyers et indemnités d'occupation jusqu'au mois d'avril 1999 ;
PAR CES MOTIFS :
REJETTE le pourvoi ;