A duty falling within a general system of internal taxation applying to domestic and imported products according to the same criteria constitutes a charge having an effect equivalent to a customs duty on imports, where there is a clearly established connexion between the collection of a fiscal duty levied without distinction on the domestic or imported products and the advantage ensured only for the benefit of domestic products by reason of the proceeds of that same duty.

Dues levied by a Member State and used for the purpose of financing a system of aid which is recognized as incompatible with the EU rules cannot, merely due to that fact, be defined as charges having equivalent effect.

The fact that the duty is not levied by the state but by an autonomous institution governed by public law does not affect its definition as a charge having an effect equivalent to customs duties since the EU rules attach solely to the actual effect of such charges and not to the manner in which they are imposed.

CJEC, June 18, 1975, No 94-74

Une contribution relevant d'un régime général de redevances intérieures, applicable aux produits nationaux et aux produits importés selon les mêmes critères, constitue une taxe d'effet équivalent à un droit de douane à l'importation, lorsqu'est clairement établie une correspondance entre la perception d'une contribution fiscale prélevée indistinctement sur les produits nationaux ou importés et l'avantage assuré, au moyen de ressources provenant de la même contribution, aux seuls produits nationaux.

Une redevance perçue par un Etat et utilisée pour le financement d'un régime d'aide reconnu incompatible avec le droit européen ne peut pas, de ce seul fait, être qualifiée de taxe d'effet équivalent.

Le fait que la taxe soit perçue non par l'Etat, mais par un organisme autonome de droit public n'exerce aucune influence sur la qualification de taxe d'effet équivalent à un droit de douane, le droit européen s'attachant aux effets réels de cette taxe, et non à ses modalités de perception.

CJCE, 18 juin 1975, n° 94-74

Cass. 2e civ., 18 juin 1975, n° 74-10.656

Cass. 1re civ., 17 juin 1975, n° 74-12.145

Cass. 2e civ., 11 juin 1975, n° 73-14.233

Cass. crim., 5 juin 1975, n° 74-92.792

Cass. soc., 4 juin 1975, n° 74-40.645

Cass. 2e civ., 4 juin 1975, n° 74-10.438

Cass. 2e civ., 4 juin 1975, n° 74-12.912

Cass. 2e civ., 4 juin 1975, n° 74-10.449

An agreement between manufacturers, importers, wholesalers and retailers grouped within an association providing that retailers affiliated to the agreement should sell their products only in premises belonging to them, and only to private persons, and should keep detailed accounts including the names of their customers, is restrictive of competition insofar as the object and effect of such an agreement is to extend and complete an unlawful system of resale price maintenance

The non-elimination of competition condition referred to in Article 101(3) TFEU cannot be met if the market shares of the operators involved in a cartel exceed 90%.

An agreement between manufacturers, importers, wholesalers and retailers grouped within an association that obligates member retailers to conduct in-store sales to individuals only, is restrictive of competition insofar as the object and effect of such an agreement is to extend and complete an unlawful system of exclusive distribution.

An agreement between manufacturers, importers, wholesalers and retailers grouped within an association which provides that retailers affiliated to the agreement should sell their products only in premises belonging to them, and only to private persons and that they should keep detailed accounts including the names of their customers, is restrictive of competition insofar as the object and effect of such an agreement is to extend and complete an unlawful system of resale price maintenance. 

EC, June 3, 1975, No 75-358

L'accord entre fabricants, importateurs, grossistes et détaillants réunis au sein d'une association qui prévoit l'obligation pour les détaillants adhérents de vendre uniquement dans leurs magasins et à des particuliers est restrictif de concurrence dans la mesure où il a pour objet et pour effet d'étendre et de compléter un système de distribution exclusive illicite.

L'accord entre fabricants, importateurs, grossistes et détaillants réunis au sein d'une association qui prévoit l'obligation pour les détaillants adhérents de vendre uniquement dans leurs magasins et à des particuliers, avec tenue d'une comptabilité détaillée indiquant l'identité des clients, est restrictif de concurrence dans la mesure où il a pour objet et pour effet d'étendre et de compléter un système de prix imposés collectifs illicite.

La condition de non-élimination de la concurrence visée à l'article 101, paragraphe 3, TFUE, ne peut être remplie lorsque la part de marché des opérateurs parties à l'entente est supérieure à 90 %.

CCE, 3 juin 1975, n° 75-358

Cass. com., 3 juin 1975, n° 73-14.086

Cass. com., 2 juin 1975, n° 74-10.718

Cass. com., 2 juin 1975, n° 73-13.352

Cass. 2e civ., 28 mai 1975, n° 74-11.811

Cass. com., 28 mai 1975, n° 73-12.820

L'article 110 TFUE, directement applicable aux ressortissants des Etats membres, doit être appliqué par le juge national à l'exclusion des dispositions contraires du droit interne, fussent-elles postérieures.

Cass. mixte, 24 mai 1975, n° 73-13.556

Cass. 3e civ., 22 mai 1975, n° 73-14.483

Cass. 1re civ., 21 mai 1975, n° 73-13.917

Two associations of undertakings cannot claim they were not informed when a Statement of Objections was addressed only to their members, if the subject of that communication was the agreement concluded between the two.

Article 101 TFEU does not require that an agreement between associations of undertakings create obligations which are directly enforceable between the affiliated undertakings.

European competition rules apply to an association of undertakings when its own activity or the activity of its members tend to produce restrictive effects.

CJEC, president, May 15, 1975, No 71-74

L'article 101 TFUE n'exige pas qu'un accord entre associations d'entreprises crée des obligations directement contraignantes entre les entreprises affiliées.

Une association d'entreprises est soumise aux règles européennes de concurrence dans la mesure où son activité propre ou celle des entreprises qui y adhèrent tend à produire des effets restrictifs.

Deux associations d'entreprises non destinataires d'une communication des griefs adressée à leurs membres ne sauraient alléguer un défaut d'information dès lors que la communication met en cause un accord conclu entre elles.

Décisions de justice rendues en 1975 - Page 4