Terminating the anti-dumping proceeding in respect of imports of certain pears in syrup, originating in Australia, the People' s Republic of China and the Republic of South Africa

EC, July 18, 1983, No 360-83

Le prix intérieur du pays exportateur peut être employé comme base pour le calcul de la valeur normale bien qu'il résulte de prix minimaux fixés par une autorité statutaire étatique, lorsqu'il est démontré qu'il est établi en fonction de la concurrence et de considérations de marché.

Portant clôture de la procédure antidumping concernant les importations de certaines poires au sirop originaires d'Australie, de la République populaire de Chine et de la République d'Afrique du Sud

CCE, 18 juillet 1983, n° 83-360

In an insurance contract, a clause conferring jurisdiction inserted for the benefit of the insured who is not a party to the contract and is separate from the policy-holder, is enforceable as against the insurer provided that, like between the insurer and the policy-holder, the requirement of writing laid down in Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of Regulation No 44/2001) has been satisfied and provided that the consent of the insurer in that respect has been clearly and precisely manifested.

By imposing inter alia a requirement as to written form between the parties, Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of Regulation No 44/2001) does not have either the object or the effect of subjecting a third party benefiting from the requirement imposed on others to the same requirement of writing where the clause conferring jurisdiction is made for his benefit and he seeks to rely on it in proceedings between him and the insurer.

The requirement of writing between the parties in Article 25 of the recast Brussels I Regulation (former Article 23 of Brussels I) is not justified for a third party to the contract benefiting from the requirement imposed on others who seeks to rely on the jurisdiction clause made for his benefit.

In an insurance contract, a clause conferring jurisdiction inserted for the benefit of the insured who is not a party to the contract and is separate from the policy-holder, is enforceable as against the insurer, provided that between the insurer and the policy-holder the condition as to writing laid down in Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of Regulation No 44/2001) has been satisfied and provided that the consent of the insurer in that respect has been clearly and precisely manifested.

The provisions of Regulation No 1215/2012 (former Regulation No 44/2001) which afford the insured party a wider range of jurisdiction than that available to the insurer and exclude any possibility of a clause conferring jurisdiction for the benefit of the insurer, are justified as their purpose is to protect the insured party who is most frequently faced with a predetermined contract the clauses of which are no longer negotiable and who is in a weaker economic position.

CJEC, 3rd chamber, July 14, 1983, No 201-82

National rules prohibiting the marketing of foodstuffs to which vitamins have been added remain proportionate to the objective of protection of public health insofar as their marketing is authorized where the addition of vitamins meets a real need, especially a technological or nutritional one.

National rules may prohibit the marketing of foodstuffs to which vitamins have been added on grounds of protection of public health insofar as marketing authorizations are granted where the addition of vitamins meets a real need, especially a technological or nutritional one.   

The principle according to which, in the absence of EU harmonization and scientific certainty, it is for the Member States to decide what degree of protection of the health and life of humans they intend to assure, is applied to substances such as vitamins which are harmful solely if taken to excess as part of the general nutrition the composition of which is unforeseeable and cannot be monitored.

Although the national authorities may, on grounds of the protection of public health, ask the importer to produce the information in his possession needed to assess the facts, national rules which make the marketing authorization subject to proof by the importer that the product in question is not harmful to health is unlawful.

A regulation which makes the marketing of a product subject to prior authorization by the national authorities on grounds of protection of health cannot make the importer bear the onus of proving that the product is healthy insofar as the system of Article 36 TFEU, as an exception to the principle of the free movement of goods, is strictly interpreted.

A national regulation which makes the authorization to market a product subject to proof by the importer that the marketing of the product in question meets a market demand, constitutes per se a measure contrary to Article 34 TFEU which cannot be covered by the exception in Article 36 TFEU.

CJEC, 5th chamber, July 14, 1983, No 174-82

La condition de forme écrite exigée entre les parties par l'article 25 du règlement Bruxelles (I) bis (ancien article 23 du règlement 44-2001) ne se justifie pas pour un tiers au contrat, bénéficiaire de la stipulation pour autrui, qui souhaite se prévaloir de la clause attributive de juridiction stipulée à son profit.

Dans le cadre d'un contrat d'assurance, une clause attributive de juridiction stipulée en faveur de l'assuré, tiers par rapport au contrat et personne distincte du preneur d'assurance, est opposable à l'assureur, si la condition de forme écrite prévue par l'article 25 du règlement 1215-2012 (ancien article 23 du règlement 44-2001) dans les rapports entre l'assureur et le preneur d'assurance est remplie, et si le consentement de l'assureur s'est manifesté d'une manière claire et précise à cet égard.

L'article 25 du règlement 1215-2012 (ancien article 23 du règlement 44-2001), en imposant notamment une condition de forme écrite entre les parties, n'a ni pour objet, ni pour effet de subordonner à la même condition, la  possibilité, pour un tiers au contrat, bénéficiaire de la stipulation pour autrui, de se prévaloir lors d'un litige l'opposant à l'assureur de la clause attributive de juridiction stipulée à son profit.

Les dispositions du règlement 1215-2012 qui offrent à l'assuré une gamme de compétences plus étendue que celle offerte à l'assureur et excluent toute possibilité de clause de prorogation de compétence au profit de ce dernier, se justifient par un souci de protection de l'assuré, qui, souvent confronté à un contrat prédéterminé dont les clauses ne sont plus négociables, constitue la personne la plus faible économiquement.

Dans le cadre d'un contrat d'assurance, une clause attributive de juridiction stipulée en faveur de l'assuré, tiers par rapport au contrat et personne distincte du preneur d'assurance, est opposable à l'assureur, si la condition de forme écrite prévue par l'article 25 du règlement 1215-2012 (ancien article 23 du règlement 44-2001) dans les rapports entre l'assureur et le preneur d'assurance est remplie et si le consentement de l'assureur s'est manifesté d'une manière claire et précise.

CJCE, 3e ch., 14 juillet 1983, n° 201-82

Une réglementation qui soumet la commercialisation d'un produit à l'autorisation préalable des autorités nationales pour un motif de protection de la santé ne peut faire supporter à l'importateur la charge de la preuve du caractère sain du produit alors que l'article 36 TFUE, en tant qu'exception au principe de libre circulation des marchandises, est d'interprétation stricte.

Une réglementation nationale qui subordonne l'autorisation de commercialiser un produit à la preuve par l'importateur que sa commercialisation répond à une demande sur le marché constitue en soi une mesure contraire à l'article 34 TFUE qui ne peut en aucun cas être couverte par l'exception de l'article 36 TFUE.

Si les autorités nationales peuvent, pour des raisons de protection de la santé publique, demander à l'importateur de présenter toutes les données en sa possession, utiles à l'appréciation des faits, une réglementation nationale qui subordonne l'autorisation de commercialiser à la preuve par l'importateur que le produit en question n'est pas nocif à la santé est illicite.

Le principe selon lequel, à défaut d'harmonisation européenne et de certitude scientifique, il appartient aux Etats membres de décider du niveau auquel ils entendent assurer la protection de la santé et la vie des personnes, s'applique aux substances telles que les vitamines qui ne sont nocives qu'en cas de consommation excessive de denrées alimentaires dont la composition est imprévisible et incontrôlable.

Une réglementation nationale peut interdire la commercialisation de denrées alimentaires auxquelles de la vitamine est ajoutée pour des  raisons de protection de la santé publique dès lors que des autorisations de commercialiser sont accordées lorsque l'adjonction de vitamines à des denrées alimentaires répond à un besoin réel d'ordre technologique ou alimentaire.

Une réglementation nationale qui interdit la commercialisation de denrées alimentaires auxquelles de la vitamine est ajoutée  est proportionnée à l'objectif de protection de la santé publique dès lors que des autorisations de commercialiser sont accordées lorsque l'adjonction de vitamines répond à un besoin réel d'ordre technologique ou alimentaire.

CJCE, 5e ch., 14 juillet 1983, n° 174-82

A cooperation agreement between competing manufacturers grouped within a joint undertaking promotes economic progress where said agreement facilitates the transfer of technology.

A cooperation agreement between competing manufacturers grouped within a joint undertaking promotes economic progress where said agreement enables the entrance of a new competitor onto the market.

Technical and economic advantages resulting from the cooperation of two competing truck manufacturers will have repercussions on purchasers of axles and purchasers of trucks, insofar as the joint exploitation of specialized knowledge concerning the construction of axles and trucks guarantees that their specific needs will be taken into account, and as the fierce competition that exists between truck manufacturers in Europe is liable to influence prices.

A cooperation agreement between competing manufacturers grouped within a joint undertaking which enables the entrance of a new competitor onto the market, optimises the production capacities of each party, facilitates the transfer of technology, and makes it possible to offer a larger range of products, is entitled to an eleven-year exemption.

Choosing to align oneself within a joint undertaking in the context of a production and marketing agreement constitutes an indispensable restriction insofar as the alternative solution to a simple subcontracting agreement or a simple transfer of know-how, in the absence of reciprocal interests, would have prevented an efficient competitor from entering the market.

The creation of a joint undertaking is indispensable to the success of the venture, insofar as a simple subcontracting agreement or a simple transfer of know-how, which are less restrictive of competition, would prevent an efficient competitor from entering the market, thereby limiting investment expenses and the commercial risks related to the structure of the market.

The creation of a joint venture in the context of a production and marketing agreement has as its object and effect a restriction and distortion of competition insofar as the supply structure is changed, since the parties forgo the opportunity of manufacturing individually the products in question and selling them on the market in competition with one another.

A cooperation agreement between competing manufacturers grouped within a joint undertaking promotes economic progress where said agreement optimizes the production capacities of each.

Purchasers of axles and purchasers of trucks are users that are liable to benefit from the technical and economic advantages resulting from the cooperation of two competing truck manufacturers, as the collective use of specialized knowledge takes their specific needs into account.

The grouping, within a joint undertaking in the context of a production and trade agreement, constitutes an indispensable restriction insofar as the alternative solution, consisting in a simple subcontracting agreement or in a simple transfer of know-how, in the absence of reciprocal interests, would have prevented an efficient competitor from entering the market.

The commitment taken by the licensor not to grant any additional know-how licences in certain territories is restrictive of competition.

EC, July 13, 1983, No 83-390

The implementation, by an association of undertakings in the agricultural machinery trade, of a system of maximum discounts, is likely to limit imports and prevent a reduction in resale prices.

The implementation, by an association of undertakings that commercialize agricultural machinery of a system of maximum discounts, standard delivery and payment terms, is liable to limit imports and to prevent the reduction of retail prices.

Competing importers gathered within an association, committed to reciprocally communicating price lists before any modification, engage in an unlawful exchange of information.

A system of maximum discounts and standard delivery and payment terms established between importers of products representing 90% of the market eliminates competition, within the meaning of Article 101(3) TFEU.

EC, July 13, 1983, No 83-361

Le système de remises maximales et de conditions imposées en matière de livraison et de paiement instauré entre des importateurs de produits représentant 90 % du marché élimine la concurrence, au sens de l'article 101, paragraphe 3, TFUE.

L'instauration par une association d'entreprises de commerce d'engins agricoles d'un système de remises maximales est de nature à limiter les importations et à empêcher une réduction des prix de revente.

L'instauration par une association d'entreprises de commerce d'engins agricoles d'un système de remises maximales et de conditions imposées en matière de livraison et de paiement est de nature à limiter les importations et à empêcher une réduction des prix de revente.

L'engagement d'importateurs concurrents réunis au sein d'une association de se communiquer réciproquement des barèmes de prix avant chaque modification caractérise un échange illicite d'informations.

CCE, 13 juillet 1983, n° 83-361

Un accord de coopération entre producteurs concurrents réunis au sein d'une entreprise commune contribue à la promotion du progrès économique dès lors notamment qu'il optimise les capacités de production de chacun.

Un accord de coopération entre producteurs concurrents réunis au sein d'une entreprise commune contribue à la promotion du progrès économique dès lors notamment qu'il facilite le transfert de technologie.

Un accord de coopération entre producteurs concurrents réunis au sein d'une entreprise commune contribue à la promotion du progrès économique dès lors notamment qu'il permet l'entrée d'un nouveau concurrent sur le marché.

Les avantages techniques et économiques résultant de la coopération de deux producteurs de camions concurrents seront répercutés tant sur les acheteurs d'essieux que sur les acheteurs de camions, dès lors que l'exploitation en commun de connaissances spécialisées en matière de construction d'essieux et de camions garantit la prise en compte de leurs besoins spécifiques et que la forte concurrence existant entre les producteurs de camions dans l'Union européenne est susceptible d'influencer les prix.

Les acheteurs d'essieux et les acheteurs de camions sont des utilisateurs susceptibles de tirer profit des avantages techniques et économiques résultant de la coopération de deux producteurs de camions concurrents dont l'exploitation en commun de connaissances spécialisées tient compte de leurs besoins spécifiques.

La réunion au sein d'une entreprise commune dans le cadre d'un accord de production et de commercialisation constitue une restriction indispensable lorsque les solutions alternatives d'un simple accord de sous-traitance ou d'une simple cession de savoir-faire, à défaut de réciprocité d'intérêts, n'auraient pas permis l'entrée sur le marché d'un concurrent efficace.

La création de l'entreprise commune est indispensable au succès de la coopération, dès lors qu'un simple accord de sous-traitance ou une simple cession de savoir-faire, moins restrictifs de concurrence, ne permettent pas l'accès au marché d'un concurrent efficace, qui peut ainsi limiter les dépenses d'investissement et le risque commercial important lié à la structure du marché.

Un accord de coopération entre producteurs concurrents réunis au sein d'une entreprise commune qui permet l'entrée d'un nouveau concurrent sur le marché, optimise les capacités de production de chacun, facilite le transfert de technologie et rend possible la présentation d'une gamme plus vaste de produits, bénéficie de l'exemption pour une durée de onze ans.

La création d'une entreprise commune dans le cadre d'un accord de production et de commercialisation a pour objet et pour effet de restreindre et de fausser la concurrence dès lors que la structure de l'offre est modifiée, les parties renonçant à la possibilité de fabriquer les produits visés en toute autonomie et de les vendre sur le marché en s'y faisant concurrence.

Le choix de se réunir au sein d'une entreprise commune dans le cadre d'un accord de production et de commercialisation constitue une restriction indispensable dans la mesure où les solutions alternatives d'un simple accord de sous-traitance ou d'une simple cession de savoir-faire, à défaut de réciprocité d'intérêts, n'auraient pas permis l'entrée sur le marché d'un concurrent efficace.

L'engagement pris par le donneur de licence de ne pas accorder de nouvelles licences de savoir-faire sur certains territoires présente un caractère restrictif.

CCE, 13 juillet 1983, n° 83-390

CJEC, president, July 12, 1983, No 114/83 R

La demande qui tend à ce qu'il soit ordonné à la Commission de procéder à une enquête sur le fondement du règlement 26, sans démontrer le lien entre l'article 101 TFUE (ancien art. 85, par. 1, CEE) et l'objet de la mesure, est irrecevable.

CJCE, 12 juillet 1983, n° 114-83 R

L'absence de présentation à l'unité des produits et l'impossibilité de fractionner l'emballage pour permettre un achat à l'unité, ainsi que le défaut d'indication signalant la faculté d'achat à l'unité établissent l'existence d'une vente subordonnée illicite [NDLR : solution antérieure à l'entrée en vigueur de la directive 2005-29 du 11 mai 2005 qui subordonne l'interdiction de la pratique à la constatation de son caractère déloyal].

CA Paris, 9e ch. A, 12 juillet 1983, n° 83-1759

Cass. 1re civ., 11 juillet 1983, n° 83-11.590

Cass. 2e civ., 11 juillet 1983, n° 82-10.230

A clause relating to location is contrary to the specific subject matter of the patent when it prevents the licensee from manufacturing the products in question within the territories where there is no patent protection.

The exercise of a licence right on an invention affects trade between Member States when it limits the market outlets of producers established in other Member States concerning products that are complementary to the product covered by the licence.

Clauses of exclusive distribution agreements stating an absolute ban on the supplies of the contractual product outside the allotted territory or subjecting such supplies to the manufacturer's approval are anticompetitive and appreciably affect trade between Member States when they apply to parties who have important market shares and concern the whole range of products.

Clauses of distribution agreements stating an absolute ban on the supplies of the contractual product outside the allotted territory or subjecting such supplies to the manufacturer's approval are anticompetitive and appreciably affect trade between Member States when they apply to parties who have important market shares.

Clauses of distribution agreements stating an absolute ban on the supplies of the contractual product outside the allotted territory appreciably affect trade between Member States when they concern the whole range of products.

Clauses of exclusive distribution agreements stating an absolute ban on the supplies of the contractual product outside the allotted territory or the possibility for the manufacturer of refusing to approve a supply, are anticompetitive.

A supplier cannot require its distributors to supply goods covered by the agreement only to final consumers, therefore excluding cross sales between resellers.

The obligation for licensees to submit to the licensor's prior approval the marketing of a product that is not covered by the patent, but which is complementary to the patented product, is restrictive of competition, when it is not justified by a control ensuring their quality and safety arising from the specific subject-matter of the patent, which must be performed with reference to objective criteria and agreed upon in advance.

The licensor cannot require the licensee to sell the patented product only when associated to a product foreign to the patent, when the separate sale of the two elements is possible.

A clause prohibiting the licensee from challenging the validity of the patent is restrictive of competition.

A clause relating to location is contrary to the specific subject-matter of the patent when it prevents the licensee from manufacturing the products in question within the territories where there is no patent protection.

Clauses of distribution agreements stating an absolute ban on the supplies of the contractual product outside the allotted territory or subjecting such supplies to the manufacturer's approval are anticompetitive and appreciably affect trade between Member States when they apply to parties which have important market shares.

Clauses of exclusive distribution agreements stating an absolute ban on the supplies of the contractual product outside the allotted territory or subjecting such supplies to the manufacturer's approval are anticompetitive and appreciably affect trade between Member States when they apply to parties which have important market shares and concern the whole range of products.

EC, July 11, 1983, No 83-400

Les clauses de contrats de distribution exclusive comportant une interdiction absolue de livrer les produits contractuels en dehors du territoire réservé ou soumettant ces livraisons à autorisation du fabricant sont anticoncurrentielles.

Le fournisseur ne peut imposer à ses distributeurs de ne vendre les produits contractuels qu'aux consommateurs finals, excluant ainsi les ventes croisées entre revendeurs.

Les clauses de contrats de distribution exclusive comportant une interdiction absolue des ventes hors zone affectent sensiblement le commerce entre Etats membres lorsqu'elles concernent tous les produits de la gamme.

Les clauses de contrats de distribution exclusive comportant une interdiction absolue de livrer les produits contractuels en dehors du territoire réservé ou soumettant ces livraisons à autorisation du fabricant sont anticoncurrentielles et affectent sensiblement le commerce entre Etats membres lorsqu'elles concernent des parties détenant de fortes parts de marché.

Les clauses de contrats de distribution exclusive comportant une interdiction absolue de livrer les produits contractuels en dehors du territoire réservé ou soumettant ces livraisons à autorisation du fabricant sont anticoncurrentielles et affectent sensiblement le commerce entre États membres lorsqu'elles concernent des parties détenant de fortes parts de marché et visent tous les produits de la gamme.

L'exercice d'un droit de licence sur une invention affecte le commerce entre États membres lorsqu'il limite les débouchés de producteurs établis dans d'autres États membres concernant des produits complémentaires au produit couvert par la licence.

L'exercice d'un droit de licence sur une invention affecte le commerce entre Etats membres lorsqu'il limite les débouchés de producteurs établis dans d'autres Etats membres concernant des produits complémentaires au produit couvert par la licence.

Une clause interdisant au licencié de contester la validité du brevet est restrictive de concurrence.

Une clause de localisation est contraire à l'objet spécifique du brevet lorsqu'elle empêche le licencié de fabriquer les produits en cause dans des territoires où la protection du brevet ne joue pas.

Le donneur de licence ne peut imposer au licencié de vendre le produit breveté uniquement associé à un produit étranger au brevet, dès lors que la commercialisation séparée des deux éléments est possible.

L'obligation faite au licencié de soumettre à l'agrément préalable du donneur de licence la mise sur le marché d'un produit non couvert par le brevet, mais complémentaire du produit breveté, est restrictive de concurrence, dès lors qu'elle n'est pas justifiée par un contrôle de qualité et de sécurité relevant de l'objet spécifique du brevet, qui doit être effectué par référence à des critères objectifs et fixés au préalable.

CCE, 11 juillet 1983, n° 83-400

Cass. soc., 7 juillet 1983, n° 83-60.002

Le mandat d'intérêt commun peut comporter une clause prévoyant une dénonciation à tout moment par l'une des parties sans indemnité de rupture.

Cass. com., 7 juillet 1983, n° 82-12.721

Cass. 2e civ., 7 juillet 1983, n° 82-11.760

Cass. 2e civ., 7 juillet 1983, n° 81-16.195

Cass. com., 6 juillet 1983, n° 82-12.910

Cass. com., 6 juillet 1983, n° 79-16.002

Cass. 3e civ., 5 juillet 1983, n° 81-15.725

Cass. 3e civ., 5 juillet 1983, n° 81-15.795

The charging of prices below costs, by an undertaking liable to be holding a dominant position on the markets in question, in order to eliminate a competitor, justifies the adoption of interim measures intended to discontinue these pricing practices.

EC, June 29, 1983, No 83-462

Cass. 1re civ., 29 juin 1983, n° 82-13.058

A State monopoly over the provision of services which enables the authorities of the Member State to direct a branch of the national economy, does not fall within the scope of application of Article 37 TFEU unless it contravenes the principle of the free movement of goods by discriminating against imported products to the advantage of products of domestic origin.

CJEC, June 28, 1983, No 271-81

Un monopole national de prestations de services qui permet aux autorités de l'Etat membre d'assumer la direction d'une branche de l'économie nationale, n'entre pas dans le champ d'application de l'article 37 TFUE à moins qu'il ne contrevienne au principe de libre circulation des marchandises en discriminant les produits importés au profit de produits d'origine nationale.

Décisions de justice rendues en 1983 - Page 6