Cass. soc., 8 juin 1978, n° 77-11.628

Cass. 1re civ., 6 juin 1978, n° 77-10.835

Cass. soc., 1 juin 1978, n° 77-40.465

Cass. 1re civ., 31 mai 1978, n° 76-14.757

Cass. 3e civ., 31 mai 1978, n° 77-12.485

Cass. 3e civ., 30 mai 1978, n° 77-10.840

Cass. com., 30 mai 1978, n° 76-11.350

Cass. 1re civ., 30 mai 1978, n° 77-12.088

Cass. 3e civ., 30 mai 1978, n° 77-10.332

Cass. com., 30 mai 1978, n° 76-14.690

The appreciable effect on competition of an agreement concluded by an artist depends on how successful he is.

An artist is an undertaking within the meaning of European Competition Law when he commercially exploits his artistic performances.

EC, May 26, 1978, No 78-516

L'effet sensible d'un accord conclu par un artiste est fonction de son degré de célébrité.

Un artiste constitue une entreprise au sens des règles européennes de concurrence lorsqu'il exploite commercialement ses prestations.

CCE, 26 mai 1978, n° 78-516

CJCE, 25 mai 1978, n° 83-76

The specific subject-matter of trade-marks is, in particular, to guarantee to the proprietor of the trade-mark that he has the exclusive right to use that trade-mark for the purpose of putting a product into circulation for the first time and therefore to protect him against competitors wishing to take advantage of the status and reputation of the trade-mark by selling products illegally bearing that trade-mark.

The proprietor of a trade-mark right which is protected in two Member States at the same time is justified in preventing a product to which the trade-mark has lawfully been applied in one of those States from being marketed in another Member State after it has been repacked in new packaging to which the trade-mark has been affixed by a third party, unless the proprietor of the mark received prior notice of the marketing of the repackaged product, the use of the trade-mark right would contribute to the partitioning of the markets between Member States having regard to the marketing system which he has adopted, the repackaging does not affect the original condition of the product and it is stated on the new packaging by whom the product has been repackaged.

To the extent to which the exercise of trade-mark right is lawful in accordance with Article 36 TFEU, such exercise is not contrary to Article 102 TFEU on the sole ground that it is the act of an undertaking occupying a dominant position, provided that the trade-mark right has not been used as an instrument for the abuse of such a position.

The proprietor of a trade-mark right cannot oppose to the repackaging of its products, where this operation is inspected by a public authority for the purpose of ensuring that the product is not adversely affected.

The proprietor of a trade-mark right that is protected in two Member States simultaneously is justified in posing opposition when a product legally packaged under the trade-mark in one of those States is marketed in another Member State where, after being repackaged, a third party then affixed the trade-mark, unless the proprietor was forewarned that the repackaged product would be put up for sale, that use of the trade-mark right would lead, in consideration of the marketing system applied, to market partitioning between Member States, or if the new packaging would not affect the original and the party responsible for the new packaging were clearly indicated.

The proprietor of a trade-mark right that is protected in two Member States simultaneously is justified in posing opposition when a product legally packaged under the trade-mark in one of those States is marketed in another Member State where, after being repackaged, a third party then affixed the trade-mark, unless the proprietor was forewarned that the repackaged product would be put up for sale.

The proprietor of a trade-mark right that is protected in two Member States simultaneously is justified in posing opposition when a product legally packaged under the trade-mark in one of those States is marketed in another Member State where, after being repackaged a third party then affixed the trade-mark, unless the new packaging indicates who is responsible for the repackaging.

The proprietor of a trade-mark right that is protected in two Member States simultaneously is justified in posing opposition when a product legally packaged under the  trade-mark in one of those States is marketed in another Member State where, after being repackaged, a third party affixed the trade-mark, unless use of the trade-mark right would lead, in consideration of the marketing system applied, to market partitioning between Member States.

The specific object of a trade-mark right is to ensure that the holder has the exclusive right to use that trade-mark for the purpose of putting a product into circulation for the first time and therefore to protect him against competitors wishing to take advantage of the status and reputation of the trade-mark by selling products illegally bearing that trade-mark.

The essential function of the trade-mark is to guarantee the identity of the origin of the product to the consumer, allowing him to distinguish that product, without any possible confusion, from those originating from another source.

To the extent to which the exercise of a trade-mark right is lawful in accordance with the provisions of article 36 TFEU, such exercise is not contrary to article 102 TFEU on the sole ground that it is the act of an undertaking occupying a dominant position on the market.

The exercise of a trade-mark right is not contrary to article 102 TFEU on the sole ground that it is the act of an undertaking occupying a dominant position on the market if the trade-mark right has not been used as an instrument for the abuse of such a position.

CJEC, May 23, 1978, No 102-77

Cass. 1re civ., 23 mai 1978, n° 76-15.627

L'objet spécifique du droit de marque est notamment d'assurer au titulaire le droit exclusif d'utiliser la marque, pour la première mise en circulation d'un produit, et de le protéger ainsi contre les concurrents qui voudraient abuser de la position et de la réputation de la marque en vendant des produits indûment pourvus de cette marque.

Dans la mesure où l'exercice du droit de marque est légitime au regard de l'article 36 TFUE, cet exercice n'est pas contraire à l'article 102 TFUE pour le seul motif qu'il est le fait d'une entreprise en position dominante, à condition que le droit de marque ne soit pas utilisé comme l'instrument de l'exploitation abusive d'une telle position.

L'opposition par le titulaire d'un droit de marque, protégé dans deux Etats membres à la fois, à la mise sur le marché dans un autre  État membre d'un produit, licitement pourvu de la marque dans l'un de ces Etats, après avoir été conditionné dans un nouvel emballage sur lequel la marque a été apposée par un tiers, est justifiée, sauf lorsque le titulaire de la marque a été averti préalablement de la mise en vente du produit reconditionné, que l'utilisation du droit de marque conduirait, compte tenu du système de commercialisation appliqué, à un cloisonnement des marchés entre Etats membres, que le reconditionnement n'affecte pas l'état originaire du produit et qu'il est indiqué sur le nouvel emballage par qui il a été effectué.

Le titulaire d'un droit de marque ne peut s'opposer au reconditionnement qui n'affecte pas l'état originaire du produit, notamment lorsque les opérations de reconditionnement sont contrôlées par une autorité publique en vue d'assurer l'intégrité du produit.

L'opposition par le titulaire d'un droit de marque, protégé dans deux États membres à la fois, à ce qu'un produit, licitement pourvu de la marque dans l'un de ces États, soit mis sur le marché dans un autre État membre, après avoir été conditionné dans un nouvel emballage sur lequel la marque a été apposée par un tiers, est justifiée, sauf lorsque le titulaire de la marque a été averti préalablement de la mise en vente du produit reconditionné, que l'utilisation du droit de marque conduirait, compte tenu du système de commercialisation appliqué, à un cloisonnement des marchés entre États membres, que le reconditionnement n'affecte pas l'état originaire du produit et qu'il est indiqué sur le nouvel emballage par qui il a été effectué.

L'opposition par le titulaire d'un droit de marque, protégé dans deux États membres à la fois, à ce qu'un produit, licitement pourvu de la marque dans l'un de ces États, soit mis sur le marché dans un autre État membre, après avoir été conditionné dans un nouvel emballage sur lequel la marque a été apposée par un tiers, est justifiée, sauf lorsque le titulaire de la marque a été averti préalablement de la mise en vente du produit reconditionné.

L'opposition par le titulaire d'un droit de marque, protégé dans deux États membres à la fois, à ce qu'un produit, licitement pourvu de la marque dans l'un de ces États, soit mis sur le marché dans un autre État membre, après avoir été conditionné dans un nouvel emballage sur lequel la marque a été apposée par un tiers, est justifiée, sauf lorsqu'il est indiqué sur le nouvel emballage par qui le reconditionnement a été effectué.

L'opposition par le titulaire d'un droit de marque, protégé dans deux États membres à la fois, à ce qu'un produit, licitement pourvu de la marque dans l'un de ces États, soit mis sur le marché dans un autre État membre, après avoir été conditionné dans un nouvel emballage sur lequel la marque a été apposée par un tiers, est justifiée, sauf lorsque l'utilisation du droit de marque conduirait, compte tenu du système de commercialisation appliqué, à un cloisonnement des marchés entre États membres.

L'exercice du droit de marque n'est pas contraire à l'article 102 TFUE pour le seul motif qu'il est le fait d'une entreprise en position dominante, dès lors qu'il n'est pas utilisé comme l'instrument de l'exploitation abusive d'une telle position.

Dans la mesure où l'exercice du droit de marque est légitime au regard de l'article 36 TFUE, cet exercice n'est pas contraire à l'article 102 TFUE pour le seul motif qu'il est le fait d'une entreprise en position dominante.

La fonction essentielle de la marque consiste à garantir aux consommateurs l'identité d'origine du produit en leur permettant de distinguer, sans confusion possible, ce produit de ceux ayant une autre provenance.

L'objet spécifique du droit de marque est d'assurer au titulaire le droit exclusif d'utiliser la marque, pour la première mise en circulation d'un produit, et de le protéger ainsi contre les concurrents qui voudraient abuser de sa position et de sa réputation en vendant des produits qui en sont indûment pourvus.

CJCE, gr. ch., 23 mai 1978, n° 102-77

Cass. com., 22 mai 1978, n° 76-15.606

Cass. 2e civ., 20 mai 1978, n° 75-14.939

Cass. 3e civ., 18 mai 1978, n° 76-15.155

Cass. 1re civ., 18 mai 1978, n° 76-14.196

Cass. 3e civ., 18 mai 1978, n° 77-11.954

Cass. 3e civ., 18 mai 1978, n° 77-10.238

Cass. 3e civ., 18 mai 1978, n° 76-13.943

La reconnaissance d'une décision étrangère non motivée est contraire à la conception française de l'ordre public international, en l'absence de production de documents de nature à servir d'équivalent à la motivation défaillante et à permettre de s'assurer que cette décision remplit les conditions exigées pour sa reconnaissance, notamment quant au respect de l'ordre public.

Cass. 1re civ., 17 mai 1978, n° 76-14.843

Cass. soc., 17 mai 1978, n° 77-40.598

Les infractions d'escroquerie et de pratique commerciale trompeuse, qui constituent des délits matériels distincts caractérisés par des éléments constitutifs différents, peuvent se cumuler.

Décisions de justice rendues en 1978 - Page 6