EC, December 21, 1973, No 74/17

CCE, 21 décembre 1973, n° 74/17

Cass. 2e civ., 19 décembre 1973, n° 72-13.103

Cass. crim., 19 décembre 1973, n° 73-90.224

Cass. 3e civ., 18 décembre 1973, n° 73-10.135

Cass. com., 18 décembre 1973, n° 72-13.570

Cass. com., 18 décembre 1973, n° 72-12.090

Subsequent to the establishment of the Common Customs Tariff, Member States cannot introduce, on a unilateral basis, new charges on goods imported directly from non-member countries or raise the level of those in existence at that time.

CJEC, December 13, 1973, No 37-73

Les Etats membres ne peuvent, à compter de la mise en place du tarif douanier commun, introduire unilatéralement de nouvelles taxes sur les importations en provenance directe des pays tiers ou relever le niveau de celles existant à cette date.

CJCE, 13 décembre 1973, n° 37-73

Cass. com., 12 décembre 1973, n° 72-12.979

It is for the internal legal system of each Member State to determine the legal procedure which will make it possible to ensure compliance with Article 108 TFEU.

The prohibition from putting a non-notified State aid into effect, referred to in the last sentence of Article 108(3) TFEU, has a direct effect and confers rights on individuals which the national courts are bound to safeguard without any possibility of its being excluded by rules of national law of any kind whatsoever.

A correctly notified new aid becomes an existing aid when it is implemented, in the absence of Commission decision, after the expiration of the period necessary for the preliminary examination.

The direct effect of the prohibition on putting measures into effect pursuant to the last sentence of Article 108(3) TFEU extends to all aid implemented without notification and, where there has been notification, applies from the preliminary phase until the final decision.

A correctly notified new aid becomes an existing aid when it is implemented, in the absence Commission decision, after the expiration of the period necessary for the preliminary examination.

CJEC, December 11, 1973, No 120-73

Il appartient à l'ordre juridique interne de chaque Etat membre de déterminer le procédé juridique qui permettra d'assurer le respect de l'article 108 TFUE.

L'interdiction de mise à exécution d'une aide d'Etat non notifiée, visée à la dernière phrase de l'article 108 TFUE, paragraphe 3, a un effet direct et engendre, en faveur des justiciables, des droits que les juridictions nationales sont tenues de sauvegarder, sans que puissent leur être opposées des règles de droit national quelles qu'elles soient.

Une aide nouvelle correctement notifiée devient une aide existante lorsqu'elle est mise à exécution, en l'absence de décision de la Commission, après l'expiration du délai nécessaire à son premier examen.

L'effet direct de l'interdiction de mise à exécution visée à la dernière phrase de l'article 108, paragraphe 3, TFUE, s'étend à toute aide mise en uvre sans être notifiée et, en cas de notification, se produit pendant la phase préliminaire jusqu'à la décision finale.

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