Cass. crim., 12 juin 1974, n° 73-90.724

Cass. crim., 8 juin 1974, n° 73-92.605

Cass. 2e civ., 7 juin 1974, n° 73-40.509

Cass. soc., 6 juin 1974, n° 73-40.518

Cass. com., 27 mai 1974, n° 73-10.536

Cass. 2e civ., 27 mai 1974, n° 73-12.776

Cass. 3e civ., 27 mai 1974, n° 72-12.382

Cass. 3e civ., 21 mai 1974, n° 73-10.786

Cass. 2e civ., 20 mai 1974, n° 73-11.270

The clauses in an agreement which, although presented as intended to prevent unfair trading, in fact give the parties the opportunity to take joint action against normal methods of competition, have an anticompetitive object.

An agreement between competing manufacturers, which classifies as unfair trading the fact of competing against the prices they charge by practicing inferior prices, even vis-à-vis production costs, constitutes an illegal agreement.

Clauses which are not binding in nature still restrict competition, insofar as the parties to the agreement, in which they have been inserted, can only have adhered to it with the intention of applying them.

A manufacturer who communicates to its competitors price lists, discounts, terms, rates and date of any change or exceptions allowed to certain specific clients engages in an anticompetitive exchange of information.

A price agreement produces an appreciably harmful effect on competition concerning the limited number and the significance of the operators which produce the products and take part in the agreements in question.

An agreement on prices, discounts and terms between competing manufacturers which hold 88% of the national market confers on them the opportunity to eliminate competition.

A price agreement produces an appreciably harmful effect on competition in view of the limited number and the significance of the operators which produce the products and take part in the agreements in question.

A price agreement produces an appreciably harmful effect on competition in view of the volume of transactions concerned and the fact that competition in the sector in question only occurs where prices, discounts and terms are concerned.

A price agreement produces an appreciably harmful effect on competition in view of the volume of the transactions concerned and the fact that the competition in the sector in question only occurs where prices, discounts and terms are concerned.

A manufacturer which communicates to its competitors price lists, discounts, terms, rates and date of any change or exceptions allowed to certain specific clients engages in an anticompetitive exchange of information.

Agreements between manufacturers of glass containers

EC, May 15, 1974, No 74-292

Des clauses dépourvues de caractère obligatoire demeurent restrictives de concurrence dans la mesure où les signataires de l'accord dans lequel elles s'insèrent ne peuvent y avoir adhéré que dans l'intention de les appliquer.

Un accord de prix produit une atteinte sensible au jeu de la concurrence du fait notamment du nombre restreint et de l'importance des opérateurs qui fabriquent les produits et participent aux accords en cause.

Les clauses d'un accord qui, bien que présentées comme destinées à empêcher des agissements déloyaux, donnent aux participants la possibilité d'une action conjuguée contre des formes normales de concurrence, ont un objet anticoncurrentiel.

Un accord sur les prix, les remises et les conditions commerciales confère à des producteurs concurrents détenant 88 % du marché national la possibilité d'éliminer la concurrence.

Un accord entre producteurs concurrents qui qualifie de déloyal le fait de lutter contre les prix de la concurrence en pratiquant un prix inférieur même au-delà du prix de revient constitue une entente illicite.

L'atteinte sensible produite par un accord de prix sur le jeu de la concurrence résulte en particulier du volume des transactions concernées et du fait que la concurrence dans le secteur en cause ne s'exerce que dans le seul domaine des prix, remises et conditions commerciales.

L'atteinte sensible produite par un accord de prix sur le jeu de la concurrence résulte en particulier du volume des transactions concernées et du fait que la concurrence dans le secteur concerné ne s'exerce que dans le seul domaine des prix, remises et conditions commerciales.

La communication par un producteur à ses concurrents de listes de prix, remises, conditions commerciales, taux, dates de modification et dérogations consentis à certains clients identifiés caractérise un échange d'informations anticoncurrentiel.

Accords entre fabricants de verre d'emballage

CCE, 15 mai 1974, n° 74-292

Cass. 2e civ., 15 mai 1974, n° 73-13.955

Cass. 2e civ., 15 mai 1974, n° 22-12.023

CJCE, 14 mai 1974, n° 4-73

CJCE, 8 mai 1974, n° 183-73

Cass. com., 7 mai 1974, n° 73-12.102

L'envoi d'échantillons de vin faisant état d'appellations d'origine auxquelles le produit ne peut pas prétendre constitue le commencement d'exécution caractérisant la tentative de tromperie sur l'origine et la qualité substantielle de la marchandise, peu important qu'aucune commande n'ait été passée.

Une proposition de vente appuyée par l'envoi d'échantillons de vins accompagné de fausses provenances suffit à déterminer l'intention de l'auteur pour la conclusion de la vente.

Cass. crim., 3 mai 1974, n° 73-92.289

Cass. 2e civ., 3 mai 1974, n° 72-14.559

Material, sound recordings, films, apparatus and other products used for the diffusion of television signals are goods within the meaning of Article 34 TFEU whereas television signals, including those in the nature of advertisements, are services, by their very nature, in the absence of express provision to the contrary in the Treaty.

Televised commercial advertising is a service which does not come under the provisions of paragraphs 1 and 2 of Article 37 TFEU concerning the adjustment of state monopolies of a commercial character.

By reason of its character as a service, televised commercial advertising does not come under the provisions of Article 37 TFEU concerning the adjustment of state monopolies of a commercial character.

Televised commercial advertising, by reason of its character as a service, does not come under paragraphs 1 and 2 of Article 37 TFEU on the adjustment of State monopolies of a commercial character.

Material, sound recordings, films, apparatus and other products used for the diffusion of television signals are goods within the meaning of Article 34 TFEU while television signals, including those in the nature of advertisements, are services, by their very nature, in the absence of express provision to the contrary in the Treaty.

Even within the context of Article 106 TFEU,  Article 102 TFEU prohibitions have direct effect and confer rights on individuals, which must be safeguarded by national courts.

The extension of exclusive rights granted by a Member State to an undertaking is not, as such, incompatible with Article 102 TFEU.

CJEC, April 30, 1974, No 155-73

La publicité commerciale télévisée caractérise une prestation de services, qui échappe à l'application de l'article 37 TFUE, paragraphe 1 et 2, relatif à l'aménagement des monopoles nationaux présentant un caractère commercial.

Les matériels, supports de son, films et autres produits utilisés pour la diffusion des messages télévisés constituent des marchandises au sens de l'article 34 TFUE tandis que les messages, y compris ceux ayant un caractère publicitaire, relèvent, par leur nature même, des règles relatives aux prestations de services en l'absence de dispositions expresses contraires du Traité.

La publicité commerciale télévisée constitue une prestation de services, qui échappe à l'application de l'article 37 TFUE relatif à l'aménagement des monopoles nationaux présentant un caractère commercial.

La publicité commerciale télévisée constitue une prestation de services, qui échappe à l'application de l'article 37 TFUE, paragraphes 1 et 2, relatif à l'aménagement des monopoles nationaux présentant un caractère commercial.

Les matériels, supports de son, films et autres produits utilisés pour la diffusion de messages télévisés constituent des marchandises au sens de l'article 34 TFUE alors que le message ou l'émission de messages, même publicitaires, sont considérés en raison de leur nature comme une prestation de services, en l'absence de dispositions expresses contraires du TFUE.

L'extension des droits exclusifs, précédemment conférés par l'État à une entreprise, n'est pas en elle-même incompatible avec l'article 102 TFUE.

Même dans le cadre de l'article 106 TFUE, les interdictions de l'article 102 ont un effet direct et engendrent, pour les justiciables, des droits que les juridictions nationales doivent sauvegarder.

CJCE, 30 avril 1974, n° 155-73

Cass. 1re civ., 25 avril 1974, n° 73-10.129

Cass. 3e civ., 24 avril 1974, n° 73-10.088

Cass. 3e civ., 23 avril 1974, n° 73-10.289

Cass. 3e civ., 23 avril 1974, n° 73-11.437

Cass. ass. plén., 22 avril 1974, n° 71-13.450

Cass. 3e civ., 17 avril 1974, n° 73-10.359

La qualité d'associé d'une société en nom collectif est incompatible avec celle de représentant salarié.

Cass. soc., 5 avril 1974, n° 72-14.632

The provisions of the TFEU and a regulation which are directly applicable in the legal system of every Member State, give rise, on the part of those concerned, to rights which the national authorities must respect and safeguard and as a result of which all contrary provisions of internal law are rendered inapplicable to them.

Article 45 TFEU gives rise to rights for individuals which the national authorities must respect and safeguard by rendering any contrary provisions of internal law inapplicable.

A Member State is in default where it has not eliminated from its domestic law a provision contrary to an EU regulation since even though such a provision gives rise, on the part of those concerned, to rights by virtue of its direct applicability in the legal system of the Member States, the maintenance of the internal provision creates uncertainty as to the possibility for individuals of relying on EU law.

CJEC, April 4, 1974, No 167-73

Les dispositions du TFUE et d'un règlement, qui sont directement applicables dans l'ordre juridique de tout Etat membre, engendrent dans le chef des intéressés des droits que les autorités nationales doivent respecter et sauvegarder, toute disposition contraire du droit interne étant rendue de ce fait inapplicable.

L'article 45 TFUE engendre des droits dans le chef des particuliers que les autorités nationales doivent respecter et sauvegarder en laissant inappliquées les dispositions nationales contraires.

Un Etat membre commet un manquement en n'éliminant pas de son droit interne une disposition contraire à un règlement européen, car même si un tel texte engendre des droits dans le chef des particuliers en vertu de son applicabilité directe dans l'ordre juridique des Etats membres, le maintien du texte interne crée une incertitude quant aux possibilités des justiciables de faire appel au droit européen.

CJCE, 4 avril 1974, n° 167-73

Il incombe au directeur d'un comptoir technique agricole de vérifier lors de la réception de la marchandise conditionnée par des façonniers à son service, si celle-ci ne présente pas quelque malfaçon, avant de s'en dessaisir pour la vente.

Le procès-verbal de prélèvement d'échantillons, intervenu dans l'année, dressé régulièrement par deux agents assermentés du service des fraudes, qui fait état de constatations entrant dans leurs attributions légales est un acte de recherche de l'infraction, interruptif de prescription.

L'élément intentionnel est caractérisé et le délit de fraude constitué, lorsque le vendeur d'huile d'olive, ayant constaté un défaut de remplissage sur les boîtes de conserve, les met malgré tout en vente sur le marché, sans procéder à des vérifications plus approfondies.

S'il est vrai que, en matière d'infraction à la loi du 1er août 1905, la loi n'édicte aucune présomption de tromperie à l'encontre du prévenu qui aurait négligé de procéder a toutes vérifications utiles avant de livrer la marchandise à la vente, les juges du fond peuvent souverainement déduire la mauvaise foi du prévenu du fait que, réceptionnant des marchandises conditionnées par des façonniers à son service, il a méconnu l'obligation qui lui incombait en sa qualité de directeur du comptoir technique agricole, de vérifier si la marchandise livrée ne présentait pas quelque malfaçon, avant de s'en dessaisir pour la vente.

Décisions de justice rendues en 1974 - Page 4