Dès lors qu'elle constitue un moyen d'information permettant de guider le choix du consommateur, l'étiquette indiquant la composition du produit, fût-elle obligatoire et dépourvue d'inscriptions laudatives, peut constituer le support d'une publicité trompeuse.

Cass. crim., 25 juin 1984, n° 83-92.808

Cass. crim., 25 juin 1984, n° 83-94.199

Cass. 2e civ., 20 juin 1984, n° 82-16.379

Cass. com., 20 juin 1984, n° 83-12.373

Cass. 2e civ., 20 juin 1984, n° 83-13.135

A jurisdiction clause not signed by the carrier and contained in the conditions printed on a bill of lading satisfies the formal requirements laid down in Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of Regulation No 44/2001), where an oral agreement expressly relating to that clause was expressed by the parties, then confirmed by the carrier who signed the bill of lading.

A jurisdiction clause appearing in the conditions printed on a bill of lading satisfies the requirements laid down in Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of Regulation No 44/2001) only where the bill of lading comes within the framework of a continuing business relationship between the parties, insofar as it is thereby established that that relationship is governed by general conditions containing the jurisdiction clause.

By acquiring a bill of lading incorporating a valid jurisdiction clause within the meaning of Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of the Brussels I Regulation) between the shipper and the carrier, a third party succeeds to the shipper's rights and obligations under the relevant national law, including those relating to the agreement on jurisdiction, even if he has not consented to do so.

Where a jurisdiction clause appears in the conditions printed on a bill of lading signed by the carrier, the requirement of an agreement in writing within the meaning of Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of Council Regulation No 44/2001) is satisfied only if the shipper has expressed in writing his consent to the conditions contained in that clause, either in the document itself or in a separate written document.

For Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of the Brussels I Regulation) to apply, at least one of the parties must be domiciled in a Member State.

The mere printing of a jurisdiction clause on the reverse of a bill of lading does not satisfy the formal requirements of Article 25 of Regulation No 1215/2012 (former Article 23 of Regulation No 44/2001), since such a procedure gives no guarantee that the other party has actually consented to the clause derogating from the ordinary jurisdiction rules.

CJEC, June 19, 1984, No 71-83

La simple impression au verso du formulaire d'un connaissement d'une clause attributive de juridiction ne satisfait pas à la condition de forme écrite posée par l'article 25 du règlement 1215-2012 (ancien article 23 du règlement 44-2001), dès lors que ce procédé ne permet pas de garantir que l'autre partie a effectivement consenti à la clause dérogatoire au régime commun de compétence.

L'article 25 du règlement Bruxelles (I) bis (ancien article 23 du règlement 44-2001) n'est applicable que si l'une des parties, au moins, a son domicile sur le territoire d'un État membre.

La clause attributive de juridiction figurant dans les conditions imprimées sur un connaissement, signé par le transporteur, ne satisfait à l'exigence d'une convention écrite, au sens de l'article 25 du règlement 1215-2012 (ancien article 23 du règlement 44-2001), que si le chargeur a exprimé par écrit son consentement aux conditions comportant cette clause, que ce soit sur le document en cause ou dans un écrit séparé.

Un tiers porteur, en acquérant un connaissement incluant une clause attributive de juridiction valide, au sens de l'article 25 du règlement Bruxelles (I) bis (ancien article 23 du règlement 44-2001), entre le chargeur et le transporteur, succède au chargeur dans ses droits et obligations en vertu du droit national applicable, y compris en ce qui concerne la clause de prorogation de compétence, même s'il n'y a pas consenti.

Une clause attributive de juridiction, figurant dans les conditions imprimées sur un connaissement ne satisfait aux exigences posées à l'article 25 du règlement 1215-2012 (ancien article 23 du règlement 44-2001), que si le connaissement se situe dans le cadre de rapports commerciaux courants entre les parties, qui sont alors régis par les conditions générales comportant cette clause.

Une clause attributive de compétence, non signée par le chargeur, figurant dans les conditions imprimées sur un connaissement, satisfait aux conditions de forme posées à l'article 25 du règlement 1215-2012 (ancien article 23 du règlement 44-2001) si un accord verbal portant expressément sur cette clause a été exprimé par les parties, puis confirmé par le transporteur par l'apposition de sa signature sur le connaissement.

CJCE, 19 juin 1984, n° 71-83

La concentration qui porte atteinte à la concurrence sur le marché, sans apporter au progrès économique et social une contribution suffisante, doit être interdite.

Ministre de l’Économie, 19 juin 1984, n° 84-53-C

Cass. com., 19 juin 1984, n° 83-12.932

Cass. 1re civ., 19 juin 1984, n° 83-12.396

Cass. 3e civ., 19 juin 1984, n° 83-10.901

Un contrat de location-gérance ne peut pas être valablement conclu avant l'ordonnance du président du tribunal de grande instance accordant une réduction du délai légal d'exploitation du fonds par le bailleur.

CA Agen, 1re ch., 18 juin 1984, n° 528

Cass. 3e civ., 13 juin 1984, n° 82-12.510

Cass. com., 13 juin 1984, n° 82-17.080

There is a situation of lis pendens as soon as two courts from different Member States are definitively seized of the proceedings.

The question as to the moment at which the conditions for definite seisin are met must be appraised and resolved, in the case of each court, according to the rules of its own national law.

CJEC, 4th chamber, June 7, 1984, No 129-83

La question de savoir à quel moment sont réunies les conditions d'une saisine définitive doit être appréciée et résolue pour chaque juridiction selon les règles de son propre droit national.

Une situation de litispendance existe à partir du moment où deux juridictions d'États membres différents sont définitivement saisies de demandes en justice.

CJCE, 4e ch., 7 juin 1984, n° 129-83

Cass. com., 6 juin 1984, n° 82-16.783

In the absence of EU harmonization and data available on the present state of scientific research, national legislation which does not fix the maximum number of micro-organisms authorized in milk products on the date of their consumption but on the latest date for their sale, is justified given the national consumption habits for keeping such products.

In the absence of EU harmonization and data available on the present state of scientific research making it possible to determine with certainty the precise number of pathogenic micro-organisms above which a pasteurized milk product becomes a source of danger to human health, national legislation which fixes the maximum number of micro-organisms authorized in milk products in such a way as to exclude merely products which may constitute a risk to the health of some, particularly sensitive consumers, complies with the requirements of Article 36 TFEU.

The existence of cooperation between the authorities of the Member States making it possible to facilitate and simplify frontier checks whilst allowing the authorities of the importing Member State to satisfy themselves that the goods imported comply with the requirements of that state's health legislation, nonetheless cannot impair the right of each individual Member State to enact and apply its own legislation to protect public health.

CJEC, 5th chamber, June 6, 1984, No 97-83

L'existence d'une collaboration entre les autorités nationales, de nature à faciliter et alléger les contrôles aux frontières tout en permettant aux autorités de l'Etat d'importation de s'assurer de la conformité des marchandises importées avec les exigences de la législation sanitaire nationale, ne saurait faire obstacle au droit de chaque Etat membre d'édicter et d'appliquer sa propre réglementation protectrice de la santé publique.

A défaut d'harmonisation européenne et de données disponibles en l'état actuel de la recherche scientifique permettant de fixer avec certitude le nombre précis de micro-organismes pathogènes au-delà duquel un produit laitier pasteurisé présente un danger pour la santé, la réglementation nationale qui fixe le nombre maximal de micro-organismes autorisés dans les produits laitiers de manière à exclure les produits simplement susceptibles de faire courir un risque à certains consommateurs particulièrement sensibles, est conforme aux exigences de l'article 36 TFUE.

A défaut d'harmonisation européenne et de certitudes scientifiques en l'état actuel de la recherche, une réglementation nationale qui fixe le nombre maximal de micro-organismes autorisés dans les produits laitiers à la date limite de vente et non à la date de consommation est justifiée compte tenu des habitudes nationales de conservation par les particuliers.

Décisions de justice rendues en 1984 - Page 6