Plusieurs entreprises, qui se partagent les recettes provenant de la vente de billets pour la Coupe du monde de football, des droits de télévision et des droits de publicité y afférents, et qui, ensemble, agissent selon une même ligne de conduite, détiennent conjointement une position dominante.

Il ne peut y avoir abus de position dominante du fait de pratiques discriminatoires affectant la vente des billets, dès lors que le manque de transparence des conditions d'accès à la billetterie n'a pas été établi.

Deux entités, dont l'interdépendance est établie, occupent une position dominante collective sur le marché pertinent dès lors qu'elles agissent ensemble selon une ligne de conduite commune.

La formalisation partielle de pratiques anticoncurrentielles dans des contrats de nature civile n'est pas de nature à les exclure du champ de la compétence de l'Autorité de la concurrence.

CA Paris, 1re ch. H, 30 octobre 2001, n° ECOC0100451X

Cass. crim., 30 octobre 2001, n° 99-82.136

Le refus d'une chaîne de télévision de diffuser le message publicitaire d'une chaîne concurrente ne constitue ni un abus de position dominante, ni une pratique discriminatoire.

Le refus de diffuser des messages publicitaires en faveur d'une chaîne concurrente n'est pas constitutif d'un abus de position dominante, dès lors qu'il ne résulte pas d'une discrimination.

Le refus d'insertion opposé à un opérateur, qui intervient à la fois sur le marché de la télévision gratuite et payante, par les chaînes qui réservent leurs antennes aux acteurs présents sur le seul marché de la télévision payante, ne constitue pas une discrimination.

CA Paris, 1re ch. A, 29 octobre 2001, n° 2000-08069

Financial losses alone cannot justify the stay of enforcement of a Commission decision unless they cannot be compensated in the event of the annulment of the decision or may cause the undertaking's demise.

The stay of enforcement of a decision requiring the copyright holder to transfer licences to competitors is justified insofar as the operation may potentially cause the rightholder serious and irreparable harm.

Interim measures sought must be in order to avoid serious and irreparable harm and may not prejudice the decision or neutralise the effects thereof.

The party that requests the suspension of a Commission decision which grants interim measures is not required to establish a particularly strong prima facie case.

The party who requests the suspension of a Commission decision which grants interim measures is not required to establish a particularly strong prima facie case.

In balancing the interests of the parties involved, a suspension appears to be the most suitable way to safeguard the plaintiff's copyright and to reward the innovation where the general interest, as evoked by the Commission, is hardly distinguishable from the interests of the competitors.

CFI, president, October 26, 2001, No T-184/01 R

Les mesures provisoires demandées doivent être destinées à éviter un dommage grave et irréparable et ne peuvent préjuger la décision ou en neutraliser par avance les effets.

Le sursis à exécution d'une décision, qui contraint le titulaire d'un droit d'auteur à concéder des licences à des concurrents, est justifié dans la mesure où l'opération risque de lui causer un préjudice potentiellement grave et irréparable.

Un préjudice de caractère purement financier ne peut justifier le sursis à exécution d'une décision de la Commission que s'il est probable qu'il ne pourra faire l'objet d'une compensation en cas d'annulation de la décision et s'il risque d'entraîner la disparition de l'entreprise.

La partie qui demande le sursis à exécution d'une décision de la Commission octroyant des mesures provisoires n'est pas tenue d'établir un fumus boni juris particulièrement convaincant.

Il ressort de la mise en balance des intérêts en présence que le sursis à exécution s'impose pour sauvegarder le droit d'auteur du requérant et récompenser l'innovation, lorsque l'intérêt général invoqué par la Commission se distingue mal de l'intérêt des concurrents.

TPICE, président, 26 octobre 2001, n° T-184/01 R

Un préavis contractuel de six mois n'apparaît pas dérisoire et ne peut rendre la rupture du contrat de concession abusive.

Le refus de vente n'engage la responsabilité de son auteur que si sa victime établit qu'il est fautif ou résulte d'un abus de position dominante ou de dépendance économique.

Le maintien de rapports commerciaux ne peut être demandé plus de dix-sept mois après la notification de la rupture d'un contrat, eu égard à la durée des relations antérieures et aux usages commerciaux.

CA Aix-en-Provence, 2e ch. com., 26 octobre 2001, n° 01-00697

The Member State in which the services are provided cannot require an employer to keep documents specific to that State if he is already subject to comparable obligations in the State where he is established, as regards their objective of safeguarding the interests of workers, in respect of the same workers and for the same periods of activity.

National legislation which imposes without distinction on any undertaking wishing to contract out workers in the building industry to have an establishment in the Member State in which the services are to be provided, goes beyond what is necessary to attain the objective of providing social protection for workers in the building industry.

The Member State in which the services are provided cannot require an employer to keep documents specific to that State if he is already subject, in the State where he is established, to obligations comparable as regards their objective of safeguarding the interests of workers in respect of the same workers and for the same periods of activity.

National legislation which imposes on undertakings established in other Member States and wishing to establish in the Member State concerned the setting-up of a branch recognized as a construction undertaking to employ workers who spend more than 50% of the firm's total working time on the labor market of that State is contrary to Articles 49 and 56 TFEU.

National legislation which makes transfrontier services of construction undertakings established in other Member States subject to the setting-up of their seat or at least an establishment employing their own staff and having concluded a company-wide collective agreement for those staff, is contrary to Articles 49 and 56 TFEU.

CJEC, 5th chamber, October 25, 2001, No C-493/99

Although restrictions on the freedom to provide services cannot be justified by economic objectives, such as the protection of national undertakings from the increasing pressure of competition, the intention of the legislature gathered from political debates is not conclusive for the national court which is required to check whether, viewed objectively, the rules in question promote an objective in the public interest.

CJEC, 5th chamber, October 25, 2001, No C-49/98

The maintenance on national territory of a stock of petroleum products guaranteeing a continuity of supply constitutes a public security objective within the meaning of Article 36 TFEU.

National legislation which allows marketing companies of petroleum products to transfer to refineries established on the national territory their obligation to maintain emergency stocks of petroleum products but makes that transfer capacity subject to the purchase of a certain quantity of products from those refineries, is contrary to Article 34 TFEU insofar as it makes it more difficult to market petroleum products from refineries located in other Member States.

CJEC, 5th chamber, October 25, 2001, No C-398/98

An advertiser is not taking unfair advantage of the reputation attached to distinguishing marks of his competitor if the aim is solely to distinguish between their respective products and to highlight the differences objectively.

To assess the misleading nature of the comparison, account should be taken of the type of persons at whom the advertising is directed, bearing in mind that well-informed traders are less likely to be misled than final consumers.

The conditions of lawfulness for comparative advertising must be assessed taking into account the objectives of the directive, amongst which are the guarantee of a better provision of information to consumers.

Comparative advertising results from any representation in any form which refers, even by implication, to a competitor or to the goods or services which he offers, irrespective of whether there is a comparison between the goods and services offered by the advertiser and those of a competitor, such as the indication, in the catalogue of a supplier of spare parts and consumable items suitable for the products of an equipment manufacturer, of product numbers which he himself sells, where such an indication constitutes a positive statement that the technical features of the two products are equivalent.

CJEC, 5th chamber, October 25, 2001, No C-112/99

L'État membre où s'exécute la prestation de services ne peut pas imposer à un employeur la tenue de documents spécifiques s'il est déjà soumis dans l'État d'établissement, pour les mêmes travailleurs et les mêmes périodes d'activité, à des obligations comparables en raison de leur finalité tenant à la sauvegarde des intérêts des travailleurs.

La législation nationale qui impose indifféremment à toute entreprise voulant mettre de la main-d'œuvre à disposition dans l'industrie du bâtiment la présence d'un établissement dans l'État membre de prestation de services, va au-delà de ce qui est nécessaire pour atteindre l'objectif de protection sociale des travailleurs de l'industrie du bâtiment.

La législation nationale qui impose aux entreprises établies dans d'autres États membres souhaitant créer au sein de l'Etat membre concerné, une succursale considérée comme une entreprise de l'industrie du bâtiment, d'employer sur le marché du travail de cet Etat des ouvriers réalisant plus de 50 % du temps de travail global du personnel est contraire aux articles 49 et 56 TFUE.

La législation nationale qui subordonne les services transfrontaliers des entreprises de l'industrie du bâtiment établies dans d'autres États membres à l'installation de leur siège ou, à tout le moins, d'un établissement employant du personnel propre avec lequel est conclue une convention collective d'entreprise, est contraire aux articles 49 et 56 TFUE.

L'État membre dans lequel la prestation de services est exécutée ne peut pas imposer à un employeur la tenue de documents spécifiques à cet État si ce dernier est déjà soumis dans son État d'établissement, du chef des mêmes travailleurs et pour les mêmes périodes d'activité, à des obligations comparables en raison de leur finalité tendant à la sauvegarde des intérêts des travailleurs.

CJCE, 5e ch., 25 octobre 2001, n° C-493/99

Le maintien sur le territoire national d'un stock de produits pétroliers permettant de garantir la continuité de l'approvisionnement constitue un objectif de sécurité publique au sens de l'article 36 TFUE.

La législation nationale, qui permet aux sociétés de commercialisation de produits pétroliers de transférer aux raffineries établies sur le territoire national leur obligation de stockage concernant le stock de sécurité publique en subordonnant cette capacité de transfert à l'achat d'une certaine quantité de produits auprès de ces raffineries, est contraire à l'article 34 TFUE dans la mesure où elle rend plus difficile la commercialisation des produits pétroliers des raffineries situées dans d'autres Etats membres.

CJCE, 5e ch., 25 octobre 2001, n° C-398/98

Si des restrictions à la libre prestation des services ne sauraient être justifiées par des objectifs de nature économique, tels que la protection des entreprises nationales contre la pression croissante de la concurrence, l'intention du législateur manifestée lors des débats politiques n'est pas déterminante à l'égard du juge national qui doit vérifier si, objectivement, la réglementation litigieuse promeut un objectif d'intérêt général.

CJCE, 5e ch., 25 octobre 2001, n° C-49/98

The action initiated against a confirmatory decision is admissible only if the time period within which the action can be brought has not expired, and if the request is formulated in the context of a single procedure against both decisions.

CFI, 2nd chamber, October 25, 2001, No T-354/00

Emergency transport services, which are particularly expensive, and patient transport services are not substitutable.

Patient transport services are not interchangeable with emergency transport services, which require highly qualified personnel and particularly sophisticated equipment 24 hours a day.

A State measure may affect intra-EU trade when effectively preventing operators established in other Member States from offering services on the national territory, or from establishing themselves on that territory.

Medical aid organizations, to which the competent public authorities have delegated the task of providing the public ambulance service, are undertakings within the meaning of European competition rules since they are engaged in a remunerated activity on a market.

A State measure extending the monopoly held by an undertaking on a given market to a neighboring yet separate market, at the risk of eliminating any competition from other undertakings, breaches Article 106(1) TFEU, as read in conjunction with Article 102 TFEU.

The extension to a related market, of exclusive rights held on another market by an undertaking entrusted with a mission of general economic interest, falls under the exemption provided under Article 106(2) TFEU, when it allows the mission to be carried out in balanced economic conditions, and enables the undertaking to satisfy demand.

The extension of exclusive rights held by an undertaking entrusted with a task of general economic interest on one market to a related market is lawful when it allows the task to be carried out in balanced economic conditions.

CJEC, 5th chamber, October 25, 2001, No C-475/99

Le recours exercé à l'encontre d'une décision confirmative n'est recevable que si le délai de recours contre cette dernière n'est pas expiré et si la demande est formulée dans le cadre d'une procédure unique contre les deux décisions.

TPICE, 2e ch., 25 octobre 2001, n° T-354/00

L'indication, dans le catalogue d'un fournisseur de pièces de rechange et de consommables destinés aux produits d'un fabricant d'appareils, des numéros d'articles attribués par ce dernier aux pièces de rechange et aux consommables qu'il commercialise lui-même peut être considérée comme une publicité comparative, dès lors qu'une telle mention constitue l'affirmation d'une équivalence quant aux caractéristiques techniques des deux produits.

L'utilisation des signes distinctifs du concurrent est licite lorsqu'elle n'a pas pour objet de tirer indûment profit de la notoriété de ce dernier, mais de distinguer clairement ses produits de ceux de l'annonceur, afin de mettre leurs différences en relief.

L'annonceur ne tire pas indûment profit de la notoriété du signe de son concurrent lorsque celui-ci n'est indiqué que dans le but de distinguer leurs produits respectifs et de mettre objectivement leurs différences  en relief.

Pour apprécier le caractère trompeur d'une comparaison, il convient de tenir compte de la nature du public auquel est destiné le message, étant précisé qu'un public de commerçants avertis est moins susceptible d'être induit en erreur que le consommateur final.

Les conditions de licéité d'une publicité comparative doivent être appréciées en tenant compte des objectifs poursuivis par la directive, au nombre desquels figure la garantie d'une meilleure information des consommateurs.

Une publicité comparative peut résulter de toute communication faisant, même implicitement, référence à un concurrent ou à ses biens ou services sans qu'il soit nécessaire qu'une comparaison soit faite entre ces produits et services et ceux de l'annonceur, comme l'indication, dans le catalogue d'un fournisseur de pièces de rechange et de consommables destinés aux produits d'un fabricant d'appareils des numéros d'articles que ce dernier commercialise lui-même, dès lors qu'une telle mention constitue l'affirmation d'une équivalence quant aux caractéristiques techniques des deux produits.

CJCE, 5e ch., 25 octobre 2001, n° C-112/99

Le distributeur qui s'est engagé à s'approvisionner exclusivement auprès du fournisseur, et non à acheter dans un temps déterminé une quantité de marchandises fixée à l'avance, peut céder à tout moment son fonds de commerce sans contrevenir à son obligation d'approvisionnement exclusif.

CA Rouen, 2e ch., 25 octobre 2001, n° 00-00363

Un contrat de location-gérance assorti d'une clause d'approvisionnement exclusif au bénéfice du loueur ne peut être requalifié en contrat de travail dès lors que le locataire demeure libre de fixer les prix de revente.

CA Paris, 5e ch. B, 25 octobre 2001, n° 2000-02590

Une mesure étatique est susceptible d'affecter le commerce entre Etats membres lorsqu'elle empêche effectivement des opérateurs établis dans d'autres États membres soit d'effectuer des prestations de services sur le territoire national, soit même de s'y établir.

Les services de transport d'urgence, particulièrement coûteux, ne sont pas substituables aux services de transport de malades.

Les services de transport de malades ne sont pas substituables aux services de transport d'urgence, qui requièrent, 24 heures sur 24, un personnel hautement qualifié et un équipement particulièrement sophistiqué.

L'entreprise chargée d'une mission d'intérêt économique général peut étendre les droits exclusifs qu'elle détient à un marché connexe, lorsque cette extension lui permet d'exercer sa mission dans des conditions économiques équilibrées.

Une mesure étatique qui étend le monopole détenu par une entreprise sur un marché donné à un marché voisin, mais distinct, au risque d'éliminer toute concurrence de la part d'autres entreprises, est contraire à l'article 106, paragraphe 1, TFUE, lu en combinaison avec l'article 102 TFUE.

Des organisations sanitaires désignées par l'autorité publique pour assurer le service du transport médical d'urgence constituent des entreprises au sens des règles de concurrence dès lors qu'elles interviennent sur un marché contre rétribution.

L'extension à un marché connexe de droits exclusifs détenus sur un autre marché par une entreprise chargée d'une mission d'intérêt économique général bénéficie de la dérogation prévue par l'article 106, paragraphe 2, TFUE, lorsqu'elle lui permet d'exercer sa mission dans des conditions économiques équilibrées, et que l'entreprise est en mesure de satisfaire la demande.

CJCE, 5e ch., 25 octobre 2001, n° C-475/99

L'usurpation de la dénomination sociale d'un concurrent direct à titre de nom commercial, d'enseigne et de marque est constitutive, en raison du risque de confusion, de concurrence déloyale.

CA Versailles, 2e ch. sect. 2, 25 octobre 2001, n° 99-08603

Diffuser auprès de la clientèle un comparatif de vente vantant les qualités de son produit au détriment de celui du concurrent et mettant en exergue le différentiel de prix sans spécifier qu'il provient pour partie du non-acquittement par elle des frais et taxes assumés, caractérise un dénigrement.

La commercialisation de balances importées ne bénéficiant pas de l'homologation française, alors que les conditions cumulatives d'une dispense ne sont pas remplies, est constitutive de concurence déloyale.

CA Versailles, 12e ch. sect. 2, 25 octobre 2001, n° 98-07276

CA Toulouse, 2e ch. sect. 2, 25 octobre 2001, n° 2000/02996

Le préjudice lié à la commercialisation de produits contrefaits, consiste, pour le bénéficiaire d'un contrat de licence de marques, dans la diminution de la valeur de cette licence par l'avilissement des marques, le trouble à son organisation commerciale et les ventes perdues.

Les juges du fond peuvent ordonner au distributeur l'interdiction générale de commercialisation de tout produit portant la marque dont les produits ont été imités.

CA Rouen, 1re ch. 1er cabinet, 24 octobre 2001, n° 97-00488

L'ordonnance d'autorisation judiciaire est régulière en la forme même si son auteur a omis de rayer la mention préimprimée prévoyant l'intervention d'un juge délégué.

Cass. crim., 24 octobre 2001, n° 99-30.453

Des producteurs concurrents peuvent constituer un GIE et en limiter l'accès à leur gré dès lors que la participation à ce groupement n'est pas une condition d'accès au marché.

Compte tenu des préférences des consommateurs locaux et de la nécessité pour les fabricants de boissons alcoolisées de type punchs ou de liqueurs installés à la Réunion, d'afficher sur les autres marchés, la provenance de leurs produits, il existe un marché de l'alcool distillé à partir de la mélasse issue de canne à sucre réunionnaise.

Le refus d'un groupe, dont il n'est pas exclu qu'il détienne une position dominante, d'approvisionner un concurrent, autrement que sur la base d'excédents conjoncturels, n'est pas constitutif d'abus lorsqu'il est justifié par la volonté de réserver à l'une de ses filiales la partie de la production qui lui est nécessaire.

Le fait pour une entreprise de fixer un prix manifestement trop élevé n'est contraire à l'article L. 420-2 du Code de commerce que si le prix pratiqué, dont le caractère excessif a été préalablement établi, trouve sa cause dans la position dominante.

Lorsque des contrats d'approvisionnement de long terme ont été passés avec des clients, il est licite pour un producteur, même en position dominante, de refuser de répondre à une nouvelle demande qui excède ses capacités de production restant disponibles.

Pratiques mises en œuvre dans le secteur de la mélasse et du rhum à La Réunion

Décisions de justice rendues en 2001 - Page 15